Dans un environnement bouleversé par le digital, une étude démontre que l'humain conserve malgré tout une place prépondérante. La preuve avec 21 nouveaux métiers que les DRH seront amenés à recruter au cours des 10 prochaines années.
Malgré les robots au boulot, la société du futur ne mettra pas l’être humain de côté. Que du contraire ! Des enquêtes sur ce nouveau monde du travail et ses 60 % de métiers encore inexistants (!) en attestent.
Veiller sur les datas
La révolution numérique génère des quantités énormes de données. Des employé(e)s spécialisé(e)s se chargeront de cette gestion/exploitations des data pour chaque secteur. Il y aura même des « gestionnaires de données inutilisées » ! Les rangs d’experts en cybersécurité grossiront encore mais d’autres experts émergeront pour encadrer et compléter le travail des machines. Ils impulseront la valeur ajoutée humaine. Ainsi des Data Detectives rechercheront et analyseront les données organisationnelles d’une entreprise pour en dégager des réponses adéquates d’évolution. Dans le secteur scientifique, des spécialistes scruteront attentivement des données collectées pour en extraire les infos capitales. Le cyber city analyst garantira le flux régulier de toutes les données à l’échelle d’une ville. Tandis que des Personal manager curator suivront des personnes âgées sujettes à perte de mémoire dans un environnement spécialement créé pour elles.
Veiller sur nos aînés
L’accompagnement de nos aînés sera aussi une tendance forte d’un futur où la population senior augmentera fortement. Des nouveaux métiers nécessitant aptitudes sociales, communication intuitive, dévouement, patience et intelligence émotionnelle feront la différence avec les robots. « Coaching » et « Caring » humain marqueront l’avenir.
Veiller à rapprocher des univers
L’évolution du paysage du travail risque d’accentuer des dualisations : humain/machines ; physique/virtuel ; commerce/éthique… Pour tout harmoniser, il faudra approcher en permanence ces pôles. Des métiers de « connecting » y participeront. Un Ethical sourcing officer contrôlera l’usage éthique des revenus par son employeur. Dans les secteurs de livraison, gestion logistique et transport, seul l’humain pourra encadrer les véhicules sans conducteur ou piloter des drones de livraison de colis.
Veiller à s’adapter
Enfin côté compétence, la « plus » recherchée sera la capacité d’adaptation des individus à épouser de nouveaux métiers et une nouvelle dynamique de l’emploi. Acquérir rapidement de nouvelles connaissances sera plus prisé que les connaissances ou le savoir-faire eux-mêmes. Le tout dans un contexte de changement régulier et rapide d’emploi, d’uberisation des talents, de formation permanente et accélérée de tous.